Que de riches sourires, de belles expressions et de passionnantes rencontres ont habillé cette matinée emprunte au renouveau de l’éducation.

Qu’il est bon de voir finalement que nous ne sommes pas si seuls à tenter de nous poser les “bonnes” questions.

Nous recherchons souvent beaucoup de nouvelles choses pourtant déjà ancrées en nous; puisqu’autant que nous sommes, nous fûmes ces enfants… nous suffirait-il peut-être, telle la saveur inoubliée de notre enfance passée, ineffable odeur d’un temps encore proche, de laisser s’amenuiser cet espace qui nous en sépare, réveillant alors en nous la mémoire de l’innocence et de la bien-veillance.

Picasso répondait à la question qu’on lui posait sur la nature existentielle de son incroyable trait de génie, qu’il n’avait jamais rien fait d’autre que désapprendre pour mieux redessiner comme un enfant.

Soyons donc ces artistes qui perdent de vue leurs connaissances pour mieux redécouvrir la justesse de l’innocence qui jadis fût nôtre et si jamais sur la route nous perdions la trace de ce chemin, alors n’hésitons pas à la redemander à nos chers bambins.

Tendrement…